Ceci n’est pas un poème, ni un texte d’argumentation philosophique, mais une lettre à transmettre à mes enfants.
À chaque fois c’est pareil. Les livres d’histoires sont là pour le prouver. Vérifiez par vous-mêmes. Une crise (1), l’incertitude (2) et la peur (3). Le tour est joué: l’homme s’est mis à détester.
D’abord, on en riait, on disait d’eux: « des covidiots ». Parce qu’ils ont peur des aiguilles, ou bien des pharmaceutiques comme Pfizer, Astra Zenica et Johnson. Des noms pourtant connu, renommé encore et encore- dans les recours.
On les a nommés : « les complotistes ». Parce qu’il se méfient des opportunistes, ceux qui sonnent l’état d’urgence une centaine de fois et lancent des elections de mi-mandat. Les mêmes qui portent des masques et ne pèsent pas leurs mesures, semi-sanitaire, semi-autoritaire. Au nom du bien, toujours au nom du bien.
On les a nommés : « la minorité ». Ce sont 20% des gens, 15, puis 10% avec le temps. À quoi bon compter? Faut savoir, peu importe c’qu’on en pense, la majorité l’emporte et les sondages donnent raison. Avec tout ça, on oublie que le Tyran est toujours majoritaire.
Ils étaient 20%. Aux nouvelles aujourd’hui, ils en valent zéro. À écouter nos dirigeants, ils causent les maux du 100. Alors, mathématiquement et froidement, on s’est mis à les détester. À la télévision, le premier ministre explique: « c’est des extrémistes, des misogynes et des racistes».
On leur a fait porter le chapeau, des hôpitaux qui débordent, des quarts qui dépassent et des infirmière en dépresse. Legault a proposé de les taxer, les non-vaccinés, mais pas les surpoids et les toxico - ceux-là font partie de la majorité.
Et moi, les enfants, j’ai été contaminé puis écoeurer, au point d’être vacciné. Je ne l’ai pas fait de vertu, au contraire, je l’ai fait de fatigue et de soumission.
Les gens cherchent un coupable, mais manque de courage, pour voir leur peur inaliénable, les rendre aveugle et vengeur, à l’égard d’un semblable.
L’ennemi du peuple et de la survie, c’est la femme qui court avec les loups et l’homme qui garde son calme.
Alors voilà. C’est arrivé comme ça, on s’est mis à détester, d’autres humains, la minorité, les « non-vaccinés ».
Pendant que la singularité innove, la norme se conforme. Elle pointe du doigt et rejète. Ne soyez pas comme ça les enfants.
Oubliez cette histoire et retenez simplement ceci: pensez par vous-même.