CHAOS
Tu veux être libre? Libre de quoi? La peur, la colère et la peine? Tu veux être pas être libre… tu veux éviter de vivre.
On discerne comment,
le berger du mouton?
l’un se conforme,
l’autre donne-le-ton.
on déclare la guerre
à l’art qui se conforte,
et l’espoir
à l’art qui confronte.
Si on transforme les paradigmes,
pense tu qu’on y arrive,
avec des rimes….
inoffensive?
Victime-sauveurs et bourreaux
les couronnes vont tombés
la Fausse vertu
des Brebis déguisé
ne prétends pas sauver la femme,
dans la peau d’un gamin.
Précieux et prétentieux,
Abstinant et déviant,
les grands parleurs,
spike des verres en silence.
Culture de l’absence,
Cocaine, rhum et porno.
je scroll et perd la raison.
le confort n’est pas une zone,
mais une mort lente.
Pour donner vie,
ça prend du chaos,
Ma mère est enceinte,
elle perd ses eaux,
et donne un pêcheur.
N’empêche,
si on a pas pêché,
on a pas vécu.
TEMPÉRANCE
Il est plus facile de s’identifier à ce qui nous a battu que de s’appliquer à c’qui nous bâtit. Ne vois-tu pas, qu’on se rabat sur un malheur connu, plutôt qu’un bonheur incertain?
L’oiseau vol de travers,
l’hiver des autres te retient pas,
Avant de livrer le diable à l’âme,
il faudra porter l’ombre à l’endos.
La médiocrité n’est pas un testament,
mais un mauvais plie,
qu’on replie, encore et encore
pour éviter de tourner la page.
On tourne le couteau dans la plaie,
comme si c’était plaisant.
Ce l’est pas — mais c’est tout comme.
Fuck la complaisance.
Je prends la souffrance et l’effort,
avant le confort et l’indifférence.
et bien avant l’amusement,
— la tempérance.
Tu veux laisser quoi derrière-toi?
Un condo neuf,
un paquet de regrets,
et des comptoirs propres?
Ou bien,
un placard vide,
des chaînes brisées
et un souvenir de la beauté?
Some put it on the Devil when they fall short, I put it on my ego, lord of all lords — Kendrick Lamar