On est dans le même bateau, parce qu’on vient des mêmes eaux. Des eaux sur lesquelles on a transporté, des métaux lourds et des passés flottants.
Comme des vêtements trempés, nos parents nous collent à la peau. Et si les enfants sont des éponges, on absorbe et frotte leurs défauts.
L’affection me donne le mal de mère. Et la tienne t’oubliait, bordé par sa misère. On s’additionne, j’ai l’évitement pour pied-à-terre, et toi l’abandon pour escale.
Heureusement, l’eau souillée est une pastille de goût. Vif et corsé pour madame, amère et vigilant pour monsieur. Ses pages de clavier, ses pages de cahier, Elle porte une robe trouée, et lui des beurres noirs. Ils s’accordent à merveille avec les restants de la veille.
Heureusement, l’Océan n’est qu’une histoire. J’ai bâti une île au présent, un refuge à la résidence, à l’écart des courants de pensées et des fausses embarcations. le Soleil se lève à l’Est, et nous aime à l’horizon. On est dans le même bateau, parce qu’on va aux mêmes eaux.